Please follow and like us:

6ème Rosaire avec

Gabrielle Bossis
Le choix des textes a été fait par une petite sœur de la Consolation.

Textes tirés de l’ouvrage « Lui et moi ». Ecrit par Gabrielle Bossis (1874-1950) entre 1936 et 1950, il a été réédité en 2021 par Rassemblement à son Image. C’est Jésus qui parle à Gabrielle ; les passages en italiques qui peuvent précéder les paroles de Jésus sont des mises en situations ou des questions de Gabrielle à Jésus. Les numéros de chaque citation sont ceux de cette édition chronologique.
Clicquer ici pour télécharger le Rosaire.

MYSTERES JOYEUX

Vitrail XIII siècle
Cathédrale Notre-Dame de Beauvais

ANNONCIATION
Fruit du Mystère : l’humilité

« En toute chose, imite ton Dieu. Demande-Lui de se faire comprendre à toi davantage. » 1741

 « Même sans attendre de récompense, sers-Moi pour la Joie de me servir. Etre la toute petite servante de mon CŒUR : l’Ancilla Domini. ». » 1755

 « Priez pour moi afin que je puisse servir Dieu, comme Vous sur la terre. Tu te rappelles cette oraison ? Regarde bien en toi si c’est ainsi ? Il a donné la joie à tous ceux qu’il approchait. Et toi ? » 1758

 « Ne crains donc rien et abandonne-toi souvent au savoir-faire de Celui qui t’habite parce qu’il t’aime. Ce qui te dépasse, Il s’en empare. Sans cesse, Il se mêle à toi. Tu es de Sa nature humaine. Tu es de Sa famille. Tu es de Sa descendance.» 1788

« N’est-ce pas que rien ne vaut vivre, sinon Me servir ? Je te donnerai encore tout ce qu’il te faut au cœur et dans l’intelligence. Sais-tu que c’est Moi qui te sers pour me servir ? » 1796

 « Le principal, vois-tu, c’est que tu n’aies pas douté de l’amour quand même. C’est que tu aies dit : « Fiat. » C’est que tu te sois abandonnée à quoi qu’il puisse arriver. »  1799

La visitation
Cathédrale de Tours

 

VISITATION
Fruit du Mystère : Charité fraternelle

« Il te serait facile d’attendrir un cœur aigri. Pourquoi n’en prendrais-tu pas le soin ? Puisque Je suis dans les autres. Sers-Moi donc là où Je suis. (…) dans ces humains dont Je suis le Frère Sauveur ? Et n’y aurait-il pas, pour toi, motif à Me rejoindre à travers eux ? » 1694

  « Quand plusieurs se réuniront pour M’honorer, Je serai au milieu d’eux. Parce que l’union, c’est encore de la charité. La Charité, c’est Moi. » 1697

 « Vois, toujours l’Amour, à la source de ce qui vient de Dieu. (…) Regarde soigneusement d’où découlent tes actes, pense que Je te tends la Main. Pense aussi au mouvement de la nature mauvaise, celle qui dénigre le prochain, Mon image. Choisis l’affection qui réconforte, tu sais, le mot, le regard. Je suis dans toutes les manières d’aimer. » 1710

 « Exerce-toi à être plus attirante par charité. Tu pourrais faire un bien nouveau avec un regard affectueux et un sourire. Si tu te réserves à toi-même, tu te sers toi-même. Si tu vas au-devant avec prévenance et délicate bonté, tu calmes, tu pacifies et tu reposes. Comme un sourire de toi aurait apaisé X… ce matin, si tu ne t’étais pas enfermée dans ta tour d’ivoire. »  1729

 « Déroule-toi de toi-même, va aux autres. Si tu le fais sans affection, tu manques ton but. Si tu y mets la délicatesse de ton cœur, tu les gagnes. Et gagner quelqu’un pour Moi, sais-tu jusqu’où cela peut aller ?… N’épargne rien. » 1737

 “Le mot d’ordre ? Servir. Trouve ta joie au service de Dieu, au service du prochain” 1744

 « Vous, Mes frères, continuez Ma tâche. Employez-vous pour votre prochain, que vous devez aimer comme votre corps, comme votre esprit. Et si votre prochain s’aperçoit que vous l’aimez ainsi, quel ne sera pas son étonnement et sa joie. » 1747

 « Ayez cet art délicat d’être avec le prochain comme si vous lui tendiez les bras intérieurement. » 1747

 « Sais-tu ce que Je vais te demander aujourd’hui ? C’est d’apprendre à dire du Bien des autres. Quelle haute habitude ! qu’elle Me ferait plaisir, quel enseignement tu répandrais ! Et il y a toujours des qualités — même chez ceux qui semblent pleins de défauts. Tu veux bien essayer aujourd’hui ? et continuer pendant tous les demains jusqu’à ta mort ? » 1774

 « Donne au prochain. Il a tant besoin de joie et de bienveillance. » 1796

 Seigneur, que joyeusement je me sacrifie pour vous ! que je vive en Vous ! Devant vous et devant les autres : que je les recouvre de bontés comme Vous me couvrez moi-même. Ainsi, je vous rejoindrai. « Mais oui, chaque fois que tu vas aux autres pour leur parler de Moi, Je suis là, au milieu de vous, et vous sentez Ma surabondance comme une tendresse sans cesse s’élargissant. » 1819

 « Que l’amour égoïste de toi sorte de toi. Que l’amour sacrifié de ton Dieu t’habite ! » 1820

Nativité- Église de Saint-Flaive-des-Loups (85)

 

 

NATIVITE
Fruit du Mystère : Esprit de pauvreté

« C’est à Bethléem que Je suis venu les chercher et Je les chercherai jusqu’à la fin du monde. C’est la Patience d’un Dieu. C’est l’Amour d’un Dieu. » 1685

 « Je ne demande pas l’impossible. Je ne demande même pas le difficile. Je désire qu’on Me vienne dans la simplicité des enfants, des enfants de Dieu. Oh ! Ma Fille, soyons en famille » 1700

 « Autrefois, c’était la loi de crainte. Maintenant, c’est la Loi d’Amour. N’est-ce pas que la douce Fête de Noël te le fait bien sentir ? » 1742

 « Vois-Moi depuis Mon enfance sur la terre. Ma candeur. Ma loyauté. Mon esprit d’immolation, déjà. Cependant, Je n’étais qu’un petit Enfant au milieu des autres petits. » 1746

 Après la communion, je me tenais en pensée dans la Crèche. « Un regard simple et tendre. Tu n’as pas même besoin de paroles. Un regard Me donne ton cœur. » 1818

Présentation de Jésus au temple
Vitrail de la Cathédrale de Chartres

 

 

PRESENTATION
Fruit du Mystère : la Sagesse

« Ne crois-tu pas qu’à toi, qui M’offres ton esprit, Je vais l’imprégner du Mien pour que tu Le donnes aux autres afin, que tout, en vous, soit un profit pour tous ? Plus tu donnes, plus Je te donne. »  1618

 « Ce que l’on Me donne demeure. Les cadeaux de la terre passent. Ce que l’on Me donne, fait partie de Moi, où rien ne meurt. » 1773

 « J’aime tous les gestes qui s’efforcent de Me plaire. » 1775

 « Quand Je Me donne tout entier, c’est pour toujours, à moins que l’on ne Me refuse. Trouverais-tu surprenant, qu’après cela, Je vous désire dans votre offrande de tous les instants de votre vie. Et si nous sommes sans cesse tout l’Un pour l’autre, notre joie est grande. » 1777

 « Offre-Moi donc tout, gestes et pensées.J’ai toute la fierté d’un propriétaire qui se promenant dans ses domaines, s’aperçoit de leur étendue et de leur fécondité.

Prie pour que ce Propriétaire ait, enfin, la terre tout entière, et que Ses yeux ne se posent que sur des âmes tout à Lui. » 1815

 « Quelle joie pour Moi et pour toi, si chaque être devenait enfin pour Moi l’ami fidèle, l’appel confiant, et M’offrait son salon le plus clos, son coeur, pour Ma demeure habituelle. »  1824

L’atelier de Saint Joseph
(vitrail de Sir Ninian Comper – chapelle de la Vierge, église de Downside Abbey)

 

 

RECOUVREMENT ET VIE CACHEE A NAZARETH
Fruit du Mystère : la Recherche de Dieu en toutes choses

« Oh ! Ma Fille, soyons en famille : qui, plus que Moi, a droit à la voix du sang ? à l’appel de vos entrailles, au frémissement des cœurs qui reconnaissent leur source ? Et puisque vous êtes les enfants de Dieu, pourquoi ne pas L’aimer en enfants ? Lui parler en enfants ? Le remercier en enfants pleins de joie, car la joie est le lustré de l’amour, pleins d’une souplesse d’obéissance qui est le velouté de la tendresse. » 1700

 « Je suis le Simple. Aime-Moi simplement : quand tu Me mets dans ta pensée, avec le regret de ne pouvoir mieux faire, tu M’aimes ; quand tu agis plus par devoir que par goût, tu M’aimes. » 1717

 « Tu ne trouves pas que Je donne souvent l’impression que vous faites partie de Ma Famille ? De la Sainte Trinité ? Pourquoi ne donnerais-tu pas aux autres l’impression qu’ils font partie de ta famille ? N’êtes-vous pas les enfants de Dieu ? Mais quel chemin à faire pour que ce mouvement fraternel s’établisse dans le monde ! ».  1735

 « Un acte d’amour, si court soit-il au milieu de vos occupations, Me contente. Et si un cœur en arrive à ne plus vivre que pour Moi, Je le comble dès cette vie, car il M’offre un lieu sur la terre, où Je Me réfugie. Ne crois pas qu’il y en ait beaucoup ! 1808

MYSTERES LUMINEUX

Le baptême du Christ
Notre-Dame des Sources

 

 

BAPTEME DE JESUS
Fruit du Mystère : L’état de grâce baptismale

« Ma Fille, toutes les âmes sont invitées à Me reproduire. Mes invitations sont lancées au baptême et de nouveau, dans Mes sacrements. A vous d’y répondre. » 1677

« N’avais-Je pas pris que douze Apôtres pour convertir le monde ? Tu te rappelles : « Vous êtes le sel de la terre. Ne soyez pas timides quand vous parlez de Moi, mais aimez-vous d’un amour plein de paix et d’enthousiasme. Ne partagez-vous pas la Vie de Dieu ? » 1756

 « Place Mon Nom devant toi et marche ! » 1787

 « Vois-tu, ne sois pas à moitié sainte, ce qui prouverait que l’autre moitié est pleine de défauts. Être chrétien, ce n’est pas seulement être né en Dieu.  C’est y renaître sans cesse. Ce n’est pas seulement vivre devant Lui : C’est en vivre et en mourir. » 1839

Vitrail des Noces de Cana
Cathédrale de Monaco

 

 

NOCES DE CANA
Fruit du Mystère : La confiance

J’essayais de retenir une âme qu’une passion terrible emportait.

« Tu n’y parviendras pas toute seule. Appelle Ma Mère. Elle Me verra à travers cet homme. Elle le saisira. Mais, prie ! » 1800

 « Expose-Moi tes infériorités, surtout les plus décourageantes, telles que le manque de continuité dans la surveillance de ton défaut habituel. Dis-M’en ta peine. Mais que cette peine soit basée surtout sur Ma Douleur. Puis, essaie de réparer : tu as les mots de ton amour, tu as les silences, tu as les élans, tu as les regrets en ta sincérité simple. Et tu as des résolutions nouvelles. Mets Ma Mère dans la confidence. Elle surveillera les circonstances en même temps que toi. A vous deux, tu ne crois pas que ce serait plus facile ? » 1801

 Tandis que je cherchais quelle relation nouvelle je pouvais avoir avec Lui.

« Tu ne trouves pas que la Délicatesse c’est le charme de l’Amour ? »1810

Ma mère t’offre à Moi. Je t’offre à Ma Mère. » 1810

  « Pourquoi ne ferais-tu pas tout passer par les mains de ta Mère, de Son coeur douloureux et immaculé, aujourd’hui et pendant toute ta vie, toute ta mort ? Tu sais que ce sont deux titres qu’Elle aime. » 1812

 « Oh ! Ma Fille, donne-toi bien à Elle, afin de parcourir Ses sentiers. Elle est prête à t’aider, parce qu’Elle sait Dieu et Ses désirs ; et Elle te sait dans tes difficultés qui, presque toutes, viennent de l’orgueil humain. Alors, donne-toi du fond de ton cœur et fréquemment. » 1812

 « Prends le secours de Ma Mère. Et que tes pensées recueillent toute la tendresse dont elles sont capables : elle M’honore plus que la crainte. Elle Me console. » 1817

Vitrail de la Prédication de Jésus

 

 

PREDICATION EVANGELIQUE
Fruit du Mystère : L’annonce du royaume

« Lorsque les Apôtres revenaient, contents, Me rendre compte d’une Mission, lorsqu’ils avaient des mots comme : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant, ou bien : « A qui irions-nous, Seigneur? », Ma joie était grande. De même, aux conversions des cœurs s’humiliant devant Moi, adore Mon Visage heureux. Et dans le cours de cette journée, pense aux ombres et aux rayons qui passaient sur Mes traits au cours de Mes journées à Moi, Adore-les. Guette les émotions de ton Grand Ami. » 1678

 « Compte davantage sur Mes générosités, soit pour toi, soit pour ceux que tu Me recommandes. » 1682

 « Ma petite Fille, entends-Moi dans la traduction directe de Mon Amour. Et que ce soit pour toi l’enchantement toujours nouveau, tu sais, ces trésors anciens toujours nouveaux, dont parle l’Évangile. » 1688

 « Me regarder dans Mon Évangile. C’est une histoire qu’on raconte, Mon histoire. Tu Me suis. Tu Me vois consoler, guérir, souffrir, obéir pour vous à Mon Père. Me priver ; Me taire et parler ; (…) Ne pensant qu’à vous » 1691

 « Je n’ai pas vécu que pour vous ? Bethléem, Nazareth, la vie publique et sa fin misérable…Pose-Moi devant chacune de tes actions. Quel est ton but ? Est-ce Moi ? Quel est ton amour ? »  1737

 « Revêtez-vous de Mes richesses et donnez aux pauvres en confiance, aux pauvres en désirs, aux pauvres en clairvoyance : car ils se croyaient riches ! Plus vous donnerez, plus votre part deviendra magnifique. Mes mérites n’ont pas de fin, Mes mérites s’ajustent à tous. Mes mérites se multiplient à servir. Mes mérites : c’est Moi. » 1795

 « Ne pouvez-vous pas Me saisir à telle ou telle page de Mon Évangile ?  Votre foi n’a-t-elle pas besoin d’exercice et d’occasions de mérites ? » 1807

 « Sachez seulement qu’un mot d’amour Me paie, qu’approcher vos vies de Ma vie, celle du Ciel, celle eucharistique, M’entraîne à vous porter dans Mes bras, à vous couvrir de Mes mérites. » 1831

Pôle missionnaire catholique de Fontainebleau.

 

 

LA TRANSFIGURATION
Fruit du Mystère : La grâce d’une vie antérieure

« Chacun de vous pour Moi a son visage et son chemin. Garde ton visage devant Ma Face et hâte ton pas sur le chemin. » 1696

 « Te souviens-tu, quand tu étais petite, tu Me disais : « Transfigurez-Vous, transfigurez-Vous à mes yeux, Seigneur ! » Tu Me faisais confiance. Tu t’es retirée sur la montagne de la solitude et tu as entendu Ma Voix. Alors, tu M’as vu sous un autre jour.  C’est aussi l’Amour qui M’a transfiguré devant Mes Apôtres. » 1710

 « Regarde-moi longuement. N’est-ce pas qu’on aime contempler le visage d’un ami unique ? N’est-ce pas que cela donne de la Force ? Et si cet Ami est l’idéal de toutes vertues, s’il est le resplendissement de toute perfection, tes yeux ne prendront-ils pas en Lui, à chacun de tes regards, comme un aliment d’imitation ? » 1801

La cène. Église Saint-Sulpice Breteuil-sur-Iton

 

 

INSTITUTION DE L’EUCHARISTIE
Fruit du Mystère : L’amour de l’Eucharistie

« Dis-Moi les mots les plus simples à la Messe. Redis-les-Moi après la Communion, quand nous ne faisons plus qu’un ! » 1804

« Place-toi près de Moi, où est Jean, pendant que J’invente Mon Eucharistie. Regarde Ma joie. » 1696

 « Vous, Mes fidèles amis, entourez-Moi ; ornez Mes tabernacles ; dites-Moi vos mots qui consolent ; donnez une réponse à l’Amour, la réponse de la vie, la réponse de la mort. » 1696

 « J’habite toujours parmi vous. Tu vois Ma maison d’habitation : le Tabernacle ? Je vous attends. »  1726

 « Et toi, tu Me manges, tu Me possèdes entier. Quelle n’est pas la force en toi qui peut te guérir, te changer, te convertir d’un coup ? Crois cela. Le crois-tu bien ? » 1732

 « Laissez-vous aimer, et venez au-devant de Mon Amour. Alors, ce sera bien la Fête-Dieu, Ma Fête. (…) Qu’est-ce qu’un Reposoir ? C’est une explosion de joie et d’amour. C’est un élan d’enthousiasme. Mets des reposoirs dans ta vie, dans chacune de tes journées. Prends un moment pour nous aimer mieux. » 1779

MYSTERES DOULOUREUX

Agonie de Jésus – Worcester

 

 

AGONIE
Fruit du Mystère : Le regret de nos péchés (la contrition)

« Les fautes ne sont jamais assez pleurées. Certains les commettent et s’en parent. (…) Et Moi, J’emploie la laideur de ces fautes pleurées, à faire les splendeurs de l’âme. » 1731

 « Je l’ai achetée avec de la Douleur, tu sais, quand Je Me suis livré. J’ai tout connu, J’ai tout mérité. Pour vous. (…) Offrez Mes Mérites au Père, comme s’ils étaient à vous. »  1795

 « Je prends toute souffrance, petite ou grande. Je les place dans le Trésor, celui de l’Église ; celui qui sert à faire les Saints. Tes souffrances passées se perdent dans ta mémoire, mais elles demeurent fructueuses devant Moi. »  1815

 La flagellation du Christ
Vitrail de la Cathédrale de Chartres

 

FLAGELLATION
Fruit du Mystère : La mortification de nos sens et de notre corps

« On s’imagine que Je vous écrase de sacrifices, et ce sont les sacrifices qui vous allègent. Toi, tu sais que Mon Joug est doux ?… »  1702

« Et ces coups, ces tourments de Mon Corps et de Mon Esprit, y pensez-vous quelquefois? Pouvez-vous peser cet Amour qui a fait que Je Me suis laissé prendre ? » 1728

 Après la Communion, je regardais tristement mes péchés d’hier.

« Donne-Moi ta robe fripée. Je la repasse à neuf avec Mes Mérites. » 1780

 « Tu as été Ma raison de vivre et de mourir sur cette terre. C’est toi, petite créature, qui M’as arraché des splendeurs de Mon Père, pour épuiser les ignominies de l’homme. Quand Je te regarde, Je revois Mes horribles souffrances. (…) Vas-tu réveiller ton cœur pour qu’une nouvelle vie le tourne vers Moi ? » 1789

 « J’ai comme un besoin essentiel du retour sacrifié de ton corps, mais bien plus, de tes facultés, que tu as reçues de Moi » 1789

 « Comme, en ce siècle, on oublie de faire pénitence… » 1828

Le couronnement d’épines
Vitrail de la Sainte-Chapelle

 

COURONNEMENT D’EPINES
Fruit du Mystère : La mortification de nos sens et de notre corps

« Humilie-toi en reconnaissant tes manquements et Je te ferai monter plus haut que si tu n’étais pas tombée ». 1694

 « Oh ! Ma Fille, humilie-toi de faire si peu, encore que tout ce que tu fais Me donne tant de joie. Continue. Augmente. Cherche des surprises nouvelles en ces petits sacrifices qui viendront Me charmer. » 1699        

 « C’est l’Esprit qui te les inspire. C’est comme une proposition où ta volonté est venue se joindre. C’est cet acte de volonté qui M’atteint comme l’heureuse blessure du cantique : Ο Plaie savoureuse… » 1699   

  « Ne crains pas ta petitesse dans notre commerce : c’est à cause de ta petitesse que Ma Miséricorde s’émeut. » 1699         

 « Deviens assez humble pour te perdre en tous, et assez avide de mérites pour chercher à bénéficier de ceux de tes frères, puisque Je le permets. » 1792

 « Christ bien cher, voici que je suis retombée dans le même orgueil et le même égoïsme ! »

« Pourquoi t’étonner, Ma Fille ?  Ta vie n’a-t-elle pas toujours été un incessant recommencement ? Je t’aime ainsi, humiliée, mais prête à mieux faire pour l’amour de Moi. Alors, Je t’arrive. Alors, Je t’aide. (…) expose-Moi tes infériorités, surtout les plus décourageantes, (…) « Dis-M’en ta peine. Mais que cette peine soit basée surtout sur Ma Douleur. Puis, essaie de réparer. » 1801

Le portement de croix
Cathédrale de Chartres

 

PORTEMENT DE CROIX
Fruit du Mystère : La patience dans les épreuves

« Je porte véritablement en Moi chaque âme, l’enveloppant dans un poids d’Amour. Mais vous ne voyez pas que Je vous porte. Vous ne savez pas le poids d’amour…! Cependant, les souffrances de Ma Passion font la preuve. Contemple Mon Visage douloureux. » 1678

 « Pense aux cailloux qui m’ont fait tomber sur la route du Calvaire : J’ai continué quand même jusqu’au bout ». 1690

 « Ne t’épargne pas : regarde-Moi allant au bout de chaque souffrance. Et mets-y de la joie : c’est le cachet de l’Amour. » 1737

 Je permets qu’on M’aide.Tu te rappelles Simon le Cyrénéen ? Ensemble : vous avec Moi. » 1840

Crucifixion
 Vitrail de l’église Saint-Idunet. (Chateaulin)

CRUCIFIEMENT
Fruit du Mystère : Un amour plus grand pour Jésus, mort pour nous sauver

« J’ai soif. Je n’ai que ce que l’on Me donne, Je ne prends rien. » 1681

 Dans ma chambre. 3 heures sonnaient. Je pensais : « Quelle prière pourrait Lui être agréable ? quelle louange ? en souvenir de Sa mort ? »

« Dis : « Mon Père, pardonnez-leur… ils ne savent ce qu’ils font. »1708

 « Je suis toujours crucifié devant le Père, qui voit au même instant tous les temps. Je suis toujours l’Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde. Puisque Je suis à toi, pour toi, pourquoi ne M’offres-tu pas plus souvent du fond de ton cœur au Ciel ? C’est toujours maintenant. (…) Le monde ne pourra pas se relever sans Moi. » 1716

 C’est Mon Amour qui alla au-devant des tortures. Ne crois-tu pas que J’aie payé le droit d’avoir du moins votre amitié ? Tu te souviens, le larron disait : « Souvenez-vous de moi quand Vous serez dans Votre Royaume. Moi, Je vous dis : Souvenez-vous de Moi pendant votre vie. »  1728

 « Et depuis que l’Homme-Dieu s’est laissé crucifier dans l’horreur des tourments, à cause de vous,  est-ce que Je ne Le vois pas encore en chacun de vous ? »  1804

MYSTERES GLORIEUX

La résurrection
Vitrail de l’église Saint-Louis-en-l’Île

 

RESURRECTION
Fruit du Mystère : La foi

« Ne sois pas surprise de Ma Présence qui agit sur toi comme une prise de possession. Toi, agis, dans la foi. » 1674

 « Affirme-Moi souvent ta foi, afin de l’activer. Plus souvent. Ne te lasse pas : tu espéreras mieux, tu aimeras plus. C’est ton Grand Dieu qui te veux grandement, Ma toute faible petite Fille. » 1685

 « N’est-ce pas que J’ai bien fait de te demander de vivre aujourd’hui avec Ma Grandeur ? Tu l’as vue dans Ma Puissance, et cela a fait naître en toi l’espérance dans l’Unique Ami qui peut tout. » 1692

 « Ne limitez pas votre confiance : Lui, ne Se limitera pas dans Ses faveurs. Soyez des affamés de Dieu et vous recevrez. (…) Et quand tu M’appelles, crois que Je viens. » 1733

 « Croire, n’est-ce pas là le plus grand des bonheurs ? Oh ! Mes petits-enfants, quelle grâce que la foi ! » 1758

 « Foi précieuse ! ne néglige rien pour l’augmenter, comme on dirige le jet d’une lumière dans les coins obscurs inexplorés. C’est la Foi qui fait « que le Créateur et la créature se touchent. Et quand tu as affirmé les forces de ta Foi, ton espérance et ton amour se gonflent pour resserrer l’unité. » 1785

 « Chères créatures, encore craintives, osez croire, osez espérer, osez aimer. Entraînez-en d’autres dans cette chaîne d’amour. » 1824

 « Réveillez sans cesse votre foi et votre espérance, et vous ne Me quitterez plus jamais. » 1840

 « Lorsqu’un saint vient au monde, il vient au monde entier. Ne termine jamais d’avoir des désirs, et demande-Moi ce que tu n’as pas : à qui demanderais-tu ? Comment les hommes qui ont eu la joie de la fraternité, peuvent-ils oublier qu’ils sont aussi des fils ? Des fils de Dieu ? » 1841

Ascension du Christ
Eglise Saint-Sauveur- La Rochelle

 

ASCENSION
Fruit du Mystère : L’espérance et le désir du ciel

« Réduis ton parcours à Ma seule VColonté afin d’être plus sûre de l’accomplir fidèlement : je veux dire, jusqu’aux plus petites choses. » 1676

« Dépasse tes plus grandes ambitions humaines. Arrive à croire aux libéralités divines. Nous ne sommes pas sur le même plan. Attends de l’extraordinaire, tu l’as déjà éprouvé. Cela te donnera une force dans ta foi, ton espérance, que tu ne soupçonnes pas. » 1682

 « Et si l’Amour s’empare de toi, « tu t’engages dans le chemin rapide, car l’Amour n’a plus de repos qu’il n’ait rejoint son Bien-Aimé. » 1683

 « Mon CŒUR aime votre joie. Sachez l’avoir, même dans l’épreuve, puisque c’est pour Moi. » 1695

 « Rien ne se perd dans les soins que tu donnes à ton âme. Tu ne le vois pas : le Ciel le voit, tout le Ciel…C’est le seul spectateur que tu doives ambitionner. Petitement, humblement, cherche le grand art sur la scène silencieuse : pour plus tard, les applaudissements et la gloire. » 1709

Pentecôte
 Notre-Dame de l’Assomption
Pont-Sainte-Marie.

 

PENTECOTE
Fruit du Mystère : La descente du Saint Esprit dans nos âmes

« Il faut des exercices de joie pour dilater vos cœurs : quelle joie facile, pourtant, être aimés infiniment par un Dieu bon ! » 1699

« Donne-toi à l’Esprit qui te vivifiera. Il te traduira au Père. » 1730

 « La loi de l’Amour, c’est de progresser. Ne sens-tu pas en toi comme un feu de regret pour le peu que tu Me donnes, à Moi, qui te donne tant ? Ce feu qui, par instants, te tourmente, c’est de l’Amour. » 1797

 « Voyez-Moi, l’Amour planant sur vous, comme l’Esprit planait sur les eaux. » 1798

 « Lisez l’Évangile. Puisez de l’amour des autres, du zèle au service du Père de l’union à l’Esprit pour qu’il souffle quand Il le voudra, autant qu’il le voudra. » 1808

  « La louange, c’est de l’Amour. Tu penses : « Toute la religion revient donc toujours à l’amour ?  Ne t’ai-je pas expliqué que vous serez jugés uniquement sur l’amour ? Toute faute est une moquerie de l’amour. Toute vertu, c’est de l’amour voulu. Or, l’Amour, c’est Moi. » 1817

 « C’est l’Esprit qui fera de toi Mon prolongement » 1821

L’assomption de la Vierge.
 Eglise Noire-Terre.

 

ASSOMPTION
Fruit du Mystère : La grâce d’une bonne mort

« M’as-tu remercié de tout ce que J’ai fait pour toi? pour les hommes? pour les Anges ? pour Ma Mère ? Quels concerts de bienfaits, Ma Fille ! Empare-t-en comme s’ils étaient tiens. Entre dans la symphonie de l’action de grâces. »  1684

« Ma Fille, le Ciel n’est pas loin de la terre, quand vous L’en priez. Vivez davantage avec les Saints. Ils vous aident tous à M’aimer mieux, maintenant qu’ils savent. Ah ! cette science de l’Amour !… » 1691

 « L’Amour saisit. L’Amour emporte, à l’improviste, sans prévenir, sans attendre, sans demander. Et si l’âme s’abandonne et laisse l’Esprit l’envahir, elle donne de la joie aux élus, de la Gloire au Père, parce qu’elle a commencé à comprendre Son Amour. Ο Ma Fille ! donne au Père le meilleur de toi. » 1702

 « Et tout ce que Dieu lui envoyait, Elle le recevait avec amour et respect, dans la plus grande humilité. » 1812

Le couronnement de la Vierge
 Basilique Sainte-Clothilde

 

 

COURONNEMENT DE LA TRES SAINTE VIERGE
Fruit du Mystère : Une grande dévotion dans la Vierge Marie

« La Foi ? la vie de la terre. L’Espérance, vie du purgatoire.  La Charité, la vie du Ciel. La Foi s’adresse au Père Créateur. L’Espérance, au Fils Sauveur. La Charité, à l’Esprit d’Amour.» 1739

 « L’Amour n’est jamais peu de chose, l’Amour, c’est de la transfiguration. Tu L’emportes du matin jusqu’au soir comme une flamme éclairante et chacun de tes actes devient une lumière qui se mêle à celle du Ciel.  N’es-tu pas unie aux habitants de l’Au-delà ? N’êtes-vous pas qu’une seule famille, la famille des enfants du Père ?» 1742

 « Applique bien ta pensée à monter, monter toujours dans la Sainte Trinité. C’est là ta Famille. C’est là ton But et ton Centre. Il faut t’y établir parce que c’est ta Demeure.  Oh ! la belle Demeure des Trois ! » 1809

 « Le Sein de la Trinité qui ouvre pour toi Ses ineffables Délices, dans l’Amour inénarrable du Père et du Fils, ô Demeure bénie ! Comment n’y songes-tu pas tous les jours avec de véhémentes attirances ? Demande à ta Mère du Ciel qui a mieux compris, d’y introduire ton cœur, Elle, l’Épouse de l’Esprit, la Mère du Fils, la Fille du Père, vers qui Elle tendait sans cesse son cœur Immaculé. » 1809

 « Qu’Elle t’accompagne devant cette Trinité Sainte dont tu es la propriété libre.

Tu penses : « Ces Personnages sont si grands ! Que puis-je dire, moi, si petite ? (…) C’est la faiblesse qui attire ton Dieu. Donne-Lui ton éperdue confiance(…) Il peut tout te donner. » 1809

 Marie est parvenue à la royauté du Ciel. Oh ! Ma Fille, donne-toi bien à Elle, afin de parcourir Ses sentiers. Elle est prête à t’aider, parce qu’Elle sait Dieu et Ses désirs ; et Elle te sait dans tes difficultés.» 1812

 « Attends l’Infini, c’est-à-dire attends Lui-même. Et qu’attendrais-tu, si ce n’est l’Amour ? Ne cherche pas davantage, car c’est la Plénitude. Remercie et donne-toi. » 1843

« Prépare amoureusement ta toilette de voyage, toute parée des joyaux reçus. Emprunte, en plus, l’éclat des vêtements de ta Mère et de ton Bien-Aimé. Il faut prendre l’habitude de t’en orner chaque jour, puisque leurs Mains te les tendent, puisqu’ils veulent retrouver en toi leur propre beauté.» 1844

Sur la tombe de Gabrielle Bossis, selon sa volonté est gravé.

Ô Christ mon frère !

Travailler près de Toi

Souffrir avec Toi

Mourir pour Toi

Survivre en Toi

PSD_16F4
Please follow and like us:
error: Alert: Content selection is disabled!!